SAMEDI DE l’AECSE

Dans les départements de Sciences de l'éducation (et de la formation), on constate une ouverture croissante (car pour certains, ce n'est pas nouveau) des formations initiale et continue aux publics provenant des secteurs de la santé, du travail social, de l'animation (cf. samedi de l'AECSE avec Gilles Monceau en 2018). Les processus de professionnalisation et d'universitarisation de ces secteurs conduisent les acteurs et les institutions à trouver des adossements universitaires ; ces derniers sollicitent fréquemment les sciences de l’éducation en cherchant à trouver les meilleurs compromis.

Le cadre actuel de la refonte des diplômes en travail social semble par ailleurs avoir accéléré ce mouvement, et participer à une concurrence accrue entre les universités pour se positionner dans/sur ce nouveau "marché".

Il s'agira lors de ce samedi de travailler aux formes de contractualisation déjà existantes (modalités, négociations, transférabilité), à leurs effets sur les maquettes (contenus, évaluations, dispositifs) et à leurs apports ou limites pour les sciences de l’éducation.

Il s'agira notamment de se pencher sur le travail d'ingénierie / de réingénierie pédagogique qui est fourni de part et d'autre, afin d'articuler des manières parfois différentes de fonctionner, de travailler, de concevoir l'enseignement et la recherche. A partir de conventions existantes, on tentera de saisir ce que ce travail de conventionnement fait aux sciences de l’éducation, aux départements qui les portent, et aux enseignant·e·s qui y participent, mais également quelles incidences cela a sur les partenaires (instituts de formation, écoles de travail social, lycées, etc.).

Intervenantes (confirmées) de la table-ronde :